La vie du curé Barbedette

Curé de St Pierre du Luc de 1787 à 1803, il fait un peu figure de légende; il est passé à la postérité avec le surnom de curé "Grands Bots", probablement en raison de la pointure inhabituelle de ses sabots de bois...

Vitrail 1 En visite paroissiale au Plessis-Buet.

Vitrail 2 Il refuse de signer le serment constitutionnel; au fond l'église St Pierre.

Vitrail 3 Il distribue des chapelets et des scapulaires (tissu avec le Sacré Coeur).

Vitrail 4 Le sacristain Vrignaud que Barbedette, habillé en paysan, vient rassurer ! Le visage du sacristain est la reproduction fidèle de la photo d'un descendant.  

Vitrail 5 Barbedette soigne un blessé. Au fond, la chapelle du Château du Retail.

Vitrail 6 Barbedette célèbre la messe dans les bois entre 1792 et 1800: la Brosse, les Gâts, la Gaconnière, l'Ethelière, le Bois-Masson (pierre noire dite "du sacrifice").

Vitrail 7 Barbedette se recueille devant les victimes du 28 février 1794. Il relève sur un cahier les noms de 564 victimes dont 105 anonymes et 459 identifiés (110 enfants de moins de 7ans).

Vitrail 8 Le sujet de ce vitrail est "en marge de l'histoire": Barbedette ensorcelle les bleus en les faisant danser jusqu'à l'endormissement.

Vitrail 9 Barbedette déguisé en mendiant, guide les bleus sur une fausse piste (village de la Morlière de Beaufou).

Vitrail 10 Barbedette déguisé en hussard délivre un prisonnier nommé Ricouleau.

Vitrail 11 L'intérieur de l'ancienne église du Grand Luc : on distingue au centre, le tabernacle restauré par l'Association Lucus et placé dans la chapelle du Petit Luc et à gauche un autre retable toujours restauré par l'association Lucus et placé dans l'église actuelle. L'église étant petite, les femmes, dans l'allée centrale, sont assises sur leurs sabots.

Vitrail 12  (Dans la sacristie) Barbedette sur son lit de mort. Il quitte les Lucs en 1803.  Après avoir été à Roussay, il se trouve le 27 octobre 1804 à Savennières, et le 12 février 1809 à la Possonnière, toutes trois communes du Maine-et-Loire. Le 17 juin 1809 il est chapelain de l’hospice d’Ernée en Mayenne, c'est là qu’il meurt le 30 septembre 1813, âgé de 71 ans. L'association Lucus a entrepris des recherches de sa tombe à Ernée avec l'aide d'historiens locaux mais en vain. 

 Source des images : vitrail.ndoduc.com