La voie romaine
Voie romaine, chemin, route, et voie ferrée…
En arrivant dans un pays conquis, les Romains, s’attachaient à créer des voies et, le long de ces voies, des points fortifiés et des hôtelleries.
Une voie romaine principale avait été construite allant de Nantes à Poitiers. Partant de Rezé, elle passait à St Georges de Montaigu, appelée alors « Durinum ».
Une voie secondaire fut ensuite construite, partant de St Georges de Montaigu pour aller à St Gilles-Croix-de-Vie, dans le but de rejoindre un port sur la mer et surtout les marais salants avoisinants (récolte du sel pour la conservation des aliments).
Après la chute de l’empire romain, cette voie continuera à être utilisée pendant de nombreux siècles et aujourd’hui elle suit la route qui va des Repas à Serpentin. Au Moyen âge, une bifurcation rejoindra le Chef-du-Pont afin d’accéder au Petit et au Grand Luc. (voir les pointillés sur le plan)
pavé de la voie romaine
Depuis l’époque celtique et moyenâgeuse, il existait bien d’autres chemins dits : « en terrain naturel » (chemin herbeux et parfois creux) qui reliaient entre eux beaucoup de petits petits villages dont certains deviendront des bourgs. Le Grand Luc aura ainsi « le Chemin du Grand Luc à Rocheservière, à Mormaison, à Legé, aux Brouzils » etc...
En 1852, la route départementale (D 18) venant de St Sulpice-le-Verdon accède au bourg des Lucs, avec la construction d’un pont sur la Boulogne.
Auparavant, pour accéder au Grand Luc, il fallait passer, soit par le Petit Luc, soit par le village de Bourgneuf. Un petit pont, aujourd’hui disparu, franchissait la Boulogne au milieu du village du Chef-du-Pont.