Hommages
Hommage à Monsieur Pierre Parois
Pierre Parois est né le 1er avril 1927 aux Lucs-sur-Boulogne. Il est le troisième enfant d'une famille de quatre garçons et une fille. Son père était pharmacien aux Lucs et son grand-père était né à St Philbert de Bouaine.
Scolarisé à l'école des garçons des Lucs, le directeur étant Mr Pacreau, il fit ensuite des études secondaires à l'Institution Richelieu de la Roche sur Yon.
Ses études terminées, il s'est dirigé vers la profession d'expert géomètre, faisant des stages chez des particuliers et chez son oncle Gaston Parois de Beaufou à qui il a succédé.
Sa vie professionnelle s'est passée aux Lucs, ce qui lui a permis de découvrir toute la région, de faire l'historique de beaucoup de propriétés. Il avait une excellente mémoire.
Il a été maire des Lucs de 1959 à 1965 et avait une passion pour les chevaux.
A sa retraite, il est parti habiter St Philbert de Bouaine, pays d'origine de la famille. Il s'est plongé dans la généalogie, a pris une part active à la création de l'association Lucus, était membre des Amis des Musées de Vendée, de Bouaine Patrimoine, de l'association de généalogie de Vieillevigne et d'autres sociétés.
Sa maladie déclarée début avril 2006 l'a emporté le 29 juillet 2006 à l'âge de 79 ans.
Hommage à Monsieur Jacques Gaillard
24 Juin 1924 - 7 Novembre 2009
Je prends la «plume» à la place de ma mère qui ne peut plus écrire, suite à un AVC l’an dernier pour quelques mots en souvenir de mon père.
D’aussi loin qu’il se souvenait mon père venait aux Lucs en vacances, dans la maison de famille sur la place du village. Au contraire de ses frères occupés dans la maison, ou à faire du vélo dans les environs, papa aimait rejoindre un des fermiers de ses parents et travailler aux champs. Il rêvait d’être agriculteur et de s’installer aux Lucs.
Mais l’amour en a décidé autrement, bien que mon père se soit formé dans une école d’agriculture. Il a préféré épouser une toulousaine, rencontrée au mariage de son frère et s’est installé dans la région de sa belle famille où il a travaillé dans la commercialisation de produits chimiques.
Toutefois, chaque été il revenait en Vendée et c’est dans les années 70 qu’il a installé ses quartiers de campagne aux Lucs, renouant avec son vieux rêve. Et dès sa retraite, c’est la moitié de l’année qu’il venait retrouver son cher bourg, et tous les amis qu’il s’y est progressivement refait.
Je ne sais à quand remonte son entrée dans l’association Lucus, mais il s’est passionné pour l’histoire de sa Vendée et de son village au point de s’impliquer autant qu’il le pouvait dans l’accueil de visiteurs curieux de comprendre le passé de la région.
C’est aussi dans Lucus qu’il s’est fait ses meilleurs amis, et toute la famille savait que quand il disparaissait de la maison il était sûrement soit en rendez-vous avec M. Parois, M. Perrocheau, M. Piveteau ou un autre des membres de l’association, soit parti visiter des ruines d’église ou un chemin creux avec un de ses confrères.
Outre ses qualités de rigueur morale, et le goût de la campagne, mon père nous a légué une grande curiosité pour l’histoire de notre pays, le respect de la foi et des traditions, mais aussi une ouverture à la différence et à la rencontre de ceux qui n’habitent pas la grande ville, et pour moi l’amour de la campagne.
Soyez assurés que mon père vous accompagne aujourd’hui par la pensée dans la poursuite de vos recherches et promotion de l’histoire des Lucs et de ses environs.
Bien cordialement à vous tous,
Stéphanie, fille aînée de Jacques Gaillard
Hommage à Monsieur Hubert Perrocheau, fondateur de l'association Lucus
A la mémoire de Hubert Perrocheau, mon papa (1942-2010)
Aîné d'une fratrie de 7 enfants, Hubert était un enfant rêveur et disposant de facilités pour apprendre. C'est à l'adolescence qu’il a commencé à se passionner pour le chant et la musique. La guitare devint son inséparable alliée. Au début des années 60, avec son frère Christian et quelques amis, ils ont fondé un groupe de musique dénommé « Les beucquots mélomanes » et il a composé des chansons. Il jouait également de l'accordéon.
Doté d'une personnalité éclectique, il avait d'autres passions : la littérature, la géographie, mais aussi l'histoire locale, en particulier les guerres de Vendée.
Ses amis le décrivent comme un leader, qui avait toujours des idées et l'envie de découvrir. Il était également doté d'un caractère bien trempé.
Il a rencontré son épouse et se sont mariés à Lyon en 1965. De cette union naquirent 3 filles. Ils ont vécu à la frontière suisse. Puis, très attaché à ses racines vendéennes, ils sont revenus vivre en Vendée, où il s’est investi dans la commune, en créant notamment le syndicat d'initiative, dans le domaine du tourisme.
Son parcours professionnel l'a amené à exercer des fonctions où il était constamment au contact des autres. Il a travaillé dans les ressources humaines, puis à l'ANPE en tant que conseiller et responsable d'agence. D'ailleurs, le soir, après son travail, la maison servait souvent de lieu d'accueil pour des personnes en difficulté qu’il aidait à se réinsérer, notamment un ancien prisonnier.
Les réunions de famille étaient des moments empreints d'une grande convivialité. Il arrivait avec sa guitare sous le bras, et, avec ses frères et soeur, ils chantaient tous.
Quelques disparitions d'êtres chers ont marqué son existence : ce fut d'abord son papa en 1979, puis son beau-frère Jean-Claude en 1985, et son frère Roland en 1988.
Toujours passionné d'histoire locale, il a écrit plusieurs articles sur le sujet. Il a reçu le prix spécial des Ecrivains de Vendée en 1993 pour son livre sur le Curé Barbedette. Il a également créé l'association Lucus, dont la mission est la valorisation et la sauvegarde du patrimoine local.
Très attaché à sa famille, ses petits enfants avaient beaucoup d'importance à ses yeux et l'affection qu’il leur portait était réciproque.
Blandine, sa fille, le 3 juillet 2010
Hommage à Monsieur Jean Amiaud
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Hommage au Père Huchet
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